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La précarité des peuples Maa dans la vallée du Rift au Kenya

La vallée du Rift est la partie kenyane d’une longue faille qui s’est formée il y a 8 millions d’années et qui s’étend de la Mer Rouge au Mozambique. Longtemps considérée comme le berceau de l’humanité, cet espace est aujourd’hui habité par les nilotiques, peuples indigènes provenant de la haute vallée du Nil. 

Il comprend de nombreuses ethnies et notamment les peuples de la langue Maa : les Maasaïs, les Samburus et les Ilchamus.

Malgré les 87,9 milliards de dollars de PIB que le Kenya a engendré en 2018, ces populations font parties des plus pauvres, leur revenu annuel étant inférieur aux 300 euros de la moyenne nationale. Les changements sociétaux ont obligé une grande partie de ces tribus d’éleveurs semi-nomades à se sédentariser et à se convertir progressivement à l’agriculture.

L’accès à l’eau est encore aujourd’hui aléatoire. Il dépend de la pluie, de puits, d’étangs et de camions-citernes souvent éloignés des foyers. La majorité des indigènes habite dans des villages traditionnels, aux huttes en torchis sur terre battue. Ils vivent dans des conditions sommaires et parfois précaires. L’accès à la santé et à l’éducation est encore difficile dans cette zone du pays, avec parfois des kilomètres à parcourir pour parvenir aux infrastructures.

Depuis la pandémie, la pauvreté n’a fait que s’accroitre et la condition féminine a fortement régressée.

Afin d’aider les populations kenyanes, des missions humanitaires sont mises en place avec l’aide de partenaires locaux. Elles doivent affronter de nombreux problèmes dont la pollution, les dérèglements climatiques et la corruption.

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